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VIDÉO - La pandémie ouvre des opportunités d’emplois dans les métiers non-traditionnels
le mardi 27 octobre 2020
Modifié à 15 h 24 min le 27 octobre 2020
La pandémie qui sévit depuis mars dernier affecte plus sérieusement les emplois occupés par des femmes : hébergement, loisir, restauration, culture. Toutefois, les métiers considérés comme non-traditionnels leur promet des opportunités nombreuses et souvent plus payantes.
C’est la réalité que nous dépeignent Fannie Jodoin et Lucie Charland de l’organisme PS Jeunesse, responsable du programme Option Ressource Travail - Accès aux métiers non traditionnels. Un programme qui a permis à plus de 800 femmes de réorienter leur carrière depuis plus de 20 ans.
Cette réalité fait en sorte qu’actuellement, 75% des femmes en emploi sont concentrées dans seulement 10% des professions existantes, explique Fannie Jodoin, agente de liaison chez PS Jeunesse.
« On essaie de travailler dans l’objectif de réduire ce débalancement, dit-elle, alors que les femmes occupent souvent des emplois précaires, à temps partiel et sans avantages sociaux ».
À l’opposé, on observe une pénurie d’emploi dans plusieurs secteurs considérés non-traditionnels, à commencer par la construction, mais aussi les transports, les technologies de l’information (TI), l’agriculture.
« Dans la construction par exemple, la situation n’a pas beaucoup évolué depuis 20 ans, constate Lucie Charland. À ce moment-là, on espérait atteindre une présence de 3% des femmes pour 2018. En 2020, elles n’occupent toujours que 2% des emplois du secteur.»
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Pourtant, ajoute-t-elle, certains métiers requièrent le même genre d’habiletés, mais ont recours à des outils différents. Des qualités comme la minutie, le souci du détail , la créativité et la dextérité manuelle sont autant requises pour une couturière (salaire moyen de 15 000 $/an) que pour un soudeur (41 000 $/an).
Seulement 1% des femmes en emploi occupent le métier de soudeur. Les effets collatéraux de la pandémie pourront-ils renverser la vapeur ?