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VIDÉO - Le Cégep crie aux génies

le lundi 08 mai 2023
Modifié à 11 h 50 min le 08 mai 2023
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Différents automates et robots permettent aux étudiants d’approfondir leurs apprentissages. (Photo : Gracieuseté Cégep de Valleyfield)

Les départements de Techniques de génie mécanique (TGM) et Techniques de génie électrique (TGE) et celui de Techniques de génie civil (TGC), qui accueillera ses premiers étudiants en 2024 au Cégep de Valleyfield, subissent des transformations majeures. Des investissements contribuent à une modernisation de ces formations qui procurent des diplômés aux employeurs régionaux qui se les arrachent.

 


Les programmes en génie font partie des priorités de l’État. La demande dans la région est d’ailleurs forte avec le développement important que connaît le Sud-Ouest du Québec. Le Cégep veut ainsi contribuer à garder les talents dans la région et répondre aux besoins de main-d’œuvre. «Des employeurs appellent chaque semaine, souligne Jean-François Lalonde, coordonnateur du programme de TGM. Ils s’arrachent les finissants. En plus d’offrir des salaires parmi les plus élevés dès la sortie du Cégep.»

Étienne Leduc, directeur adjoint des études, confirme que le futur programme de TGC répondra à une demande. Les partenaires s’affichent et évaluent à 20 le nombre de nouveaux travailleurs requis chaque année dans le domaine.

Plus de 2 M$ en équipements et robots

Le Cégep injecte plus de 1,6 M$ en Génie électrique et 1 M$ en Génie mécanique. Ce qui permet de faire l’acquisition de robots, automates et équipements de travail sophistiqués, pour répondre à l’industrie 4.0. 

«Les machines ont évolué, a ajouté M. Lalonde. Les trois tours à commandes numériques reçus dernièrement combinent différents éléments d’usinage. Auparavant, nos machines étaient différentes; c’était difficile pour l’enseignement. Nous sommes à la semaine 11 de la session et les étudiants sont autonomes. On a pu les embarquer plus rapidement dans le projet.»

Génie mécanique peut ainsi suivre l’évolution du marché du travail. 

Le cours de Génie électrique subit une cure de rajeunissement. «On ne peut pas ne pas parler de robotique quand on parle d’automatisation, évoque Jean-Michel Lalonde, enseignant en TGE, automatisation et contrôle. À terme, les robots feront des tâches répétitives dans plusieurs domaines et permettront aux entreprises qui les utilisent de tirer leur épingle du jeu dans la production mondiale. »

Ses étudiants apprennent à programmer ses automates. Ils s’approprient l’équipement pour bien le comprendre. Parce qu’il explique qu’un robot peut être bien méchant s’il n’est pas programmé adéquatement. 

Attirer les curieux

Les différents intervenants déconstruisent les idées préconçues que ses programmes requièrent des préalables avancés, notamment en mathématiques. 

Les étudiants doivent avoir des intérêts envers cette matière, mais aussi pour l’informatique ou la physique. 
«On doit trouver le moyen d’attirer les étudiants, convient M. Lalonde. En Génie électrique, on utilise les règles générales où les mathématiques et la physique ont une fin en soi. Une application directe. C’est un programme passionnant. »

Trois tours à commande numérique contribuent à donner des enseignements qui répondent à l’industrie 4.0 au Cégep de Valleyfield. (Photo : Gracieuseté Cégep de Valleyfield)