> Le concours «Fantastique histoire de pêche» initié par le Musée de société des Deux-Rives a couronné ses gagnants, mercredi, au magasin Canadian Tire de Valleyfield.

Deux pêcheurs invétérés du secteur Saint-Timothée, membres de la même famille, ont remporté deux des trois prix décernés parmi la douzaine d’histoires de pêche soumises à un comité de lecteurs. Alexis Thibault, un jeune père de famille, s’est vu octroyer un séjour pour 4 personnes à la Pourvoirie «La Barrière» de Sainte-Émilie-de-l’Énergie pour son histoire «Une belle soirée aux dorés» survenue dans un coin du bras du fleuve au barrage de Saint-Timothée.

Le paternel, Jocelyn Thibault a décroché le 3e prix, un crédit BBQ d’une valeur de 250 $, pour avoir raconté sa mésaventure où il a échappé un achigan agressif et sa ligne à pêche dans la rivière Saint-Charles. L’autre lauréat, Étienne Émond, un garçon âgé maintenant de 9 ans a mérité le 2e prix après avoir relaté l’histoire d’une ouananiche qui a mordu à son hameçon pendant qu’il mangeait, il y a 5 ans. Le jeune pêcheur a appris par Skype qu’il est le récipiendaire d’un certificat cadeau de 500 $ chez Canadian Tire.

Le concours, organisé dans le cadre du séjour au MUSO de l’exposition itinérante «Fantastiques monstres marins», devaient récompenser les aventures, vraies ou fausses, à l’occasion d’une prise hors de l’ordinaire. Les Thibault ont-ils rapporté des faits véridiques ou romancés? «Les histoires de pêche sont toujours vraies», de répondre instinctivement le père, Jocelyn Thibault, avec un sourire en coin.

Que d’histoires…

Le fils, Alexis ne s’est pas fait prier pour décrire son histoire. «Avec un pot et une jig jaune, la pêche avait décollé tranquillement. Après plus d’une heure assis…un coup énorme se fit sentir sur ma ligne.  Je commence un combat que je ne me serais imaginé. Après plus de 10 minutes, je vis apparaître ce monstre d’eau douce avec ses jolies couleurs jaunes. Je l’ai sorti de l’eau, pris en photo pour ensuite le relâcher pour qu’il puisse se reproduire. Ma soirée était comblée avec ce magnifique doré de 7,5 livres et 32 pouces».

Le père y est allé ensuite de son histoire, moins fructueuse. «Bien installé sur le pont face à l’église de Saint-Timothée…je taquine l’achigan à grande bouche avec mon appât…  Après cinq minutes de lancées répétées, l’agression survient…un achigan très agressif et compétitif que je dois ramener dans ma puise. Le combat dépasse 3 minutes et la capture est imminente. A cause d’une manœuvre que je n’ai jamais comprise, j’ai échappé ma ligne à l’eau après avoir évoqué tous les saints du monde et le Capitaine Bonhomme.  J’ai réalisé que ma pêche était finie. Je vous jure, les sceptiques seront confondus, dus dus dus …le poisson était tellement gros !»

Quant aux aventures du jeune Étienne Émond, en voici quelques extraits: «A l’âge de 4 ans, je suis allé à la pêche avec mon père. Je tenais bien d’une main ma canne à pêche de Bob l’Éponge, et de l’autre mon sandwich au goberge. Une ouananiche a mordu à mon hameçon pendant que je mangeais. J’ai immédiatement cru que mon sandwich avait attiré le poisson puisque c’était la première fois que je pêchais … mon père l’a attrapé juste à temps dans son filet. On a donc mangé du poisson pour souper.»

«… D’autres histoires comme la fois où j’ai fait une pêche miraculeuse sur la rivière Saint-Jean à Fredericton: j’ai attrapé 15 achigans en 1 heure et demie! Ou encore lorsque j’ai sauvé la prise d’un homme qui avait laissé sa canne à pêche sans surveillance sur le lac Silver dans l’état de Washington). J’ai décidé de ramener la ligne et le monsieur est arrivé juste à temps pour prendre la grosse carpe dans son filet. Il était vraiment heureux que j’ai pu sauver son poisson! »