Chaque année, les besoins des élèves font l’objet d’une évaluation pour déterminer leur classement et la constitution des groupes à la Commission scolaire de la Vallée-des-Tisserands (CSVT). C’est cette évaluation qui serait d’ailleurs derrière la fermeture d’une classe de langage à l’école Frédéric-Girard

Il est vrai qu’à cette école primaire, un nouveau groupe adapté a été ouvert au préscolaire pour répondre aux besoins des élèves. Ce nouveau groupe préscolaire regroupe principalement des élèves avec un profil de difficultés langagières et permettrait de mieux répondre aux besoins de ces élèves selon Jean-François Primeau, de la CSVT.

«Ce groupe ne vient toutefois pas prendre la place d’un autre. Il n’est pas requis d’en fermer un pour en ouvrir un autre. C’est l’évaluation des besoins des élèves qui détermine l’ouverture ou la fermeture des groupes», explique M. Primeau.

Toujours selon les informations obtenues, le nombre de groupes peut varier d’une année à l’autre, selon les besoins identifiés chez les élèves.  «On remarque une diminution des demandes de classement en groupe adapté, dont ceux de développement des compétences langagières. Au terme de l’exercice, il est vrai qu’il y aura une classe avec un profil langage en moins au sein de la commission scolaire, l’an prochain.»

C’est le choix de la direction

Quant aux règles du passage de l’ordre primaire à l’ordre secondaire, elles sont prévues à la Loi sur l’instruction publique et au Régime pédagogique et elles n’ont pas fait l’objet de changements récents.

Dans le chapitre I-13.3, il est mentionné que le directeur de l’école peut exceptionnellement, dans l’intérêt d’un élève qui n’a pas atteint les objectifs et maîtrisé les contenus notionnels obligatoires de l’enseignement primaire au terme de la période fixée par le régime pédagogique pour le passage obligatoire à l’enseignement secondaire, sur demande motivée des parents et selon les modalités déterminées par les règlements du ministre, admettre cet élève à l’enseignement primaire pour une année additionnelle s’il existe des motifs raisonnables de croire que cette mesure est nécessaire pour faciliter son cheminement scolaire.

Notons que cette mesure, qui ne peut être utilisée qu’une seule fois au cours de l’enseignement primaire, ne doit pas avoir pour effet de permettre le passage de cet élève au secondaire après plus de 6 années d’études primaires, sous réserve du pouvoir du directeur, au terme de cette période, de l’admettre à l’enseignement primaire pour une année additionnelle conformément à la Loi.