La présence d’un avertisseur de fumée aurait pu sauver la vie de trois personnes victimes de l’incendie survenu le 29 janvier dernier dans une résidence de la rue Ellice. Le rapport de la coroner Nathalie Lefebvre le confirme et comporte plusieurs recommandations à cet effet.

Dans son rapport complété à la mi-septembre, la coroner recommande d’une part au ministère de la Sécurité publique du Québec de déployer de nouvelles activités de prévention et de sensibilisation visant à réitérer l’importance que toute habitation soit munie d’avertisseur(s) de fumée fonctionnels.

Elle recommande aussi à l’Union des municipalités du Québec ainsi qu’à la Fédération québécoise des municipalités d’informer tous leurs membres de l’importance de promouvoir auprès des citoyens les outils de prévention et de sensibilisation en matière d’incendie, notamment ceux relatifs aux avertisseurs de fumée.

Le rapport conclut que l’homme qui résidait à cet endroit, de même que ses deux filles, sont tous décédés par intoxication au monoxyde de carbone.

Le reconstitutionniste a conclu que la cause de l’incendie est de nature humaine et accidentelle, soit qu’il a été déclenché par un article de fumeur ou une bougie restée sans surveillance. En effet, le logement était chauffé à l’électricité et aucun signe d’anomalie ou de défectuosité électrique n’a été décelé.

Les pompiers, en inspectant les lieux, n’ont trouvé aucun avertisseur de fumée. L’incendie semble avoir pris son origine dans la chambre à coucher, près du lit.