Alors que tout semblait être en place pour présenter un spectacle à couper le souffle, Dame Nature est venue contrecarrer les plans du Rodéo international Valleyfield. Résultats, de la pluie en abondance qui fait en sorte que les spectateurs n’étaient pas du rendez-vous.

Les amateurs de rodéo avaient de quoi saliver en vue des compétitions qui se sont déroulées du 11 au 14 août dans le parc Marcil à Salaberry-de-Valleyfield. Comme il est question de la dernière chance pour les cowboys de se qualifier pour la Coupe Canada, qui se déroule à Saint-Tite en septembre prochain, le nombre d’inscriptions a atteint un sommet. On parle de 366 inscrits.

«C’est un record, dit en entrée de jeu la co-organisatrice de l’événement, Dominique Perreault. Les cowboys adorent le site de Salaberry-de-Valleyfield. Notre seul bémol a été la météo. On ne pouvait pas avoir pire scénario.»

Que ce soit pour les Régates de Valleyfield, Beauce Carnaval ou le Rodéo de Valleyfield, la pluie n’est jamais signe de succès aux tourniquets. Si le comité organisateur croyait voir 10 000 personnes se présenter au site de compétition, la réalité climatique a fait en sorte qu’environ 5000 spectateurs ont bravé la météo en quatre jours de compétition.

«C’est évident qu’on parle de perte financière de quelques milliers de dollars, mentionne Mme Perreault. Il peut arriver que nous ayons une journée de pluie lors d’une fin de semaine, mais ce coup-ci, nous avons été réellement malchanceux. Trois jours de pluie sur quatre, je n’ai jamais vu cela.»

Une édition 2017

Il serait faux de croire qu’une fin de semaine désastreuse peut avoir raison du Rodéo international Valleyfield. Au lendemain de l’événement, Dominique Perreault informe que le comité croit tellement en Salaberry-de-Valleyfield que les 10, 11, 12 et 13 août 2017 sont à mettre à l’horaire.

«Nous serons de retour l’an prochain c’est officiel. D’ailleurs, on songe déjà à des nouveautés afin d’impliquer la population. Tout comme à Saint-Tite, il pourrait y avoir un concours de décoration de façades résidentielles et commerciales. Nous voulons créer un engouement et faire participer la population», souligne Dominique Perreault.