Dans le ring le 29 novembre pour affronter Francy Ntetu
Six ans après son dernier combat, le boxeur Coteaulacois Francis Lafrenière (20-7-2) remontera dans le ring le 29 novembre. Il a accepté une offre qui pourrait le mener à ce qu’il a qualifié de son «championnat du monde.»
«J’ai eu une offre que si je gagne le 29 novembre, je vais avoir Jean Pascal (37-8), a indiqué Lafrenière. C’est un gars dans une ligue à part, une légende. Je ne pouvais pas refuser. Ce serait mon championnat du monde à moi.»
Avant de grimper dans le ring contre celui qui a été plus d’une fois champion du monde, le droitier de Coteau-du-Lac doit d’abord mettre ses énergies sur Francy Ntetu (19-6).
Le droitier de 43 ans ne sera pas une proie facile. «Il a été sur l’équipe nationale amateur, a résumé Lafrenière. Il a eu de bons combats; ses 6 défaites ont été contre de gros noms, Érik Bazynian, David Lemieux, etc. C’est un gros gars que je ne prends pas à la légère.»
Le combat du 29 novembre à la salle La Nesra de Montréal revêt aussi un caractère particulier. La ceinture de champion du Conseil canadien de la boxe professionnelle des 175 livres sera en jeu pour l’occasion.
Avec les frères Grant
Loin de la compétition, Lafrenière a néanmoins gardé la forme. Il a continué de frapper dans le sac avec parcimonie. Ce qui lui a permis de maintenir une «simili-shape correcte», selon lui.
Chaque année, les Productions New Era le contactaient pour lui proposer un retour. Le nom de Jean Pascal a été assez puissant pour ranimer la flamme qui n’était pas totalement éteinte.
«Depuis la mi-août, je suis à un rythme de 9 à 12 entraînements par semaine, a confirmé le People’s champ. J’ai déjà perdu 15 livres et il m’en reste encore 15 à perdre. J’en suis déjà à des 8 rounds de sparring contre des gars frais et dispos.»
Il est accompagné par les frères Howard et Otis Grant pour son retour dans le ring. C’est avec ce duo réputé qu’il a appris le métier.
«C’est un retour aux sources, confirme Lafrenière. Je m’ennuyais des gars. J’aime leur côté humain, c’est la famille. Ils avaient 38 ans quand je les ai connus. C’est mon âge (37 ans en réalité). Quand j’ai commencé, ils étaient mes modèles. »
Le bon vieux Lafrenière
Le rythme d’entraînement est actuellement bon. Le boxeur a confiance et veut faire les bonnes choses pour atteindre sa condition optimale au bon moment.
Les poils ont grisonné, la catégorie de poids sera plus élevée qu’à l’apogée de sa carrière (175 livres plutôt que 160 livres), mais Francis reste le même.
«Il y a des affaires qui ont changé en 6 ans, laisse-t-il entendre. Mais peu importe, le bon vieux Lafrenière va revenir au galop. C’est tout ou rien, ça toujours été ça. Le tout pour le tout.»
