Pour une deuxième élection consécutive, Yves Legault annonce qu’il sera candidat au poste de conseiller municipal dans le district Champlain à Salaberry-de-Valleyfield.

La politique municipale est une passion pour celui qui est diplômé en génie mécanique, qui a été à l’emploi de la firme IBM et qui a conçu en intégralité un logiciel de gestion immobilière. Pour l’homme de 58 ans, il est grand temps que l’administration municipale cesse d’engendrer des dépenses sans prendre en considération la capacité des citoyens de payer.

«Je souhaite donner une marge de manœuvre financière à la Ville, assure Yves Legault. Il faut écouter les citoyens et les employés en poste. Les finances de Salaberry-de-Valleyfield sont peu reluisantes en ce moment.»

Le déménagement du marché public n’est pas une option pour Yves Legault. «Il faut que le marché public reste à son emplacement actuel, dit-il. Son déménagement dans l’ancien poste de police n’est pas une façon de redonner force au centre-ville. C’est très mal géré. Présentement, la Ville donne des permis pour la construction d’édifice en hauteur. Pourquoi ne pas ériger cela dans le centre-ville? Cela ferait en sorte que plein de gens s’installeraient dans ce secteur.»

Pour le quartier Champlain, M. Legault croit qu’il est possible d’améliorer le parc immobilier sans rien détruire. Il souhaite aussi s’impliquer dans l’urbanisme. «La Ville est beaucoup trop rigide avec les citoyens, assure le candidat. Pourquoi toujours mettre des bâtons dans les roues des gens qui ont des projets? Ce fut le cas avec la terrasse du Projet 57. La Ville a exigé que ce soit démantelé. Résultat, aujourd’hui nous avons un commerce vide. L’urbanisme doit prendre en considération que nous sommes les actionnaires de notre Ville.  

Yves Legault sait très bien que la perception des gens peut être erronée. Il se déplace en quadriporteur à la suite d’un cancer du cerveau qu’il a combattu il y a plus de 30 ans. «Je me suis battu toute ma vie. Je ne me vois pas comme une personne handicapée. Je suis un homme de tête et de cœur. D’ailleurs, si quelqu’un connait le quartier, c’est bien moi. Je parcours le quartier en quadriporteur depuis plusieurs années.»  

Se présenter dans son quartier
Les candidats sont nombreux à briguer le poste de conseiller municipal dans le quartier Champlain. Yves Legault voit cela comme positif. «C’est bon pour la démocratie. Ça fait plus d’idées à débattre. Ce que je peux dire, je souhaite faire de la politique pour les bonnes raisons. J’aurais pu me présenter dans le quartier de Nitro, j’ai grandi dans ce district et il n’y a pas de candidat connu. Toutefois, je crois qu’il est primordial qu’un aspirant conseiller tente sa chance dans le quartier qu’il demeure. De cette façon, il peut constater la réalité des gens puisqu’il vit la même.»