Un nouveau point de service favorisant l’interdisciplinarité et la complémentarité des expertises au bénéfice des enfants et de leurs familles a été inauguré par le CISSSMO, en partie grâce au support de la Fondation de l’Hôpital du Suroît.

Le tout premier site du réseau local de service du Suroît regroupe sous le même toit des équipes spécialisées en pédiatrie DI-TSA, soit la déficience intellectuelle et le trouble du spectre de l’autisme et le DL-DM, les déficiences langagière et motrice. Le tout, sous la gouverne de la directrice Julie Lavigne. «C’est la jonction de deux équipes qui auparavant étaient sur deux sites différents. Nous en tirons de très grands avantages, parce que ça permet d’avoir l’expertise à proximité», indique la gestionnaire, souriante au moment d’inaugurer ce centre situé sur Maden, ouvert sous le thématique de la forêt.

Du matériel spécialisé

Grâce à l’ajout de matériel spécialisé, chaque espace de ce nouveau point de service qui est un endroit accueillant, ludique et parfaitement adapté aux enfants, chaque espace a été pensé pour favoriser le bien-être et le développement des jeunes usagers.

Une vingtaine d’employées évoluent dans huit salles au total, dont deux ont été financées par la Fondation de l’Hôpital du suroît qui a injecté 31 500 $ pour l’aménagement de deux salles multisensorielles. C’est la campagne des Biscuits Sourire qui a permis cette injection d’argent. «C’est formidable de voir que les gens de la communauté s’impliquent. La campagne a permis de récolter 78 000 $ l’an dernier et une belle partie s’en vient ici pour aider ces 350 enfants et leurs familles qui fréquentent le site», indique la directrice générale de la Fondation, Manon Mainville.

Des interventions adaptées

L’endroit propose aussi du matériel exclusif aux familles, ce qui répond aux réalités et aux besoins particuliers de la communauté. «Nous procédons à des prêts de matériel pour que les familles puissent essayer des équipements adaptés, avant d’en faire l’achat. Des sièges, des chaises. C’est dispendieux et on veut pouvoir essayer avant d’en faire l’achat, par exemple», note Julie Lavigne.  

De plus, l’équipe du CISSS basée dans ce nouveau point de service moderne et lumineux, peut faire des rencontres à domicile et chez des partenaires, notamment dans des CPE et des écoles. Ainsi, en plus des 350 enfants fréquentant le site, plus d’une centaine reçoivent des services à domicile. Ce sont donc 450 enfants de la région de Salaberry-de-Valleyfield et du Haut-Saint-Laurent qui ont accès au service de réadaptation de l’équipe spécialisée 0-6 ans.   Karine Gendron, mère de deux jumeaux nés prématurés à 26 semaines, reçoit des services pour ses garçons depuis 3 ans. «Nous sommes choyés de venir dans ces locaux, ça offre une meilleure inclusion avec les prêts de matériel afin de savoir s’il est adapté à mes deux fils. Nous voyons des occasions de progrès et de réussite», explique la maman dont les deux fils souffrent entre autres de paralysie cérébrale, mais aussi de surdité et de trouble du spectre de l’autisme dans un cas.